Les Tuileries : L'activité des tuiliers et potiers remonte à l'époque romaine grâce à l'argile extraite sur place (près des villages de la Flotte et la Chapelle). De nos jours une seule tuilerie subsiste à la Flotte, trois étaient encore en activité en 1980. |
La Pierre du Berceau : Elle est fort curieuse et les femmes en mal de maternité venaient s'y allonger dans l'espoir de voir leur vœu le plus cher se réaliser. Les propriétés supposées magiques d'un objet étaient, dans la croyance populaire, fonction de la forme qu'il revêtait. Cette forme était naturellement remarquable !
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Les Mines d'Or : Exploitées depuis l'antiquité (aurières) puis surtout par les gaulois qui ont creusés plusieurs galeries souterraines. Le gisement de la Fagassière reprit de l'activité vers les années 1910 jusqu'en 1945. Un nouveau site a été ouvert en 1994 près du village de Lavaud Bousquet. L'exploitation en est terminée. |
Cartes postales des mines de La Fagassière |
La Société des mines du Bourneix (SMB) a arrêté définitivement son activité sur le site de la Fagassière. Exploitées en mines à ciel ouvert (3), la production totale, traitée à l'usine du Chalard, est de 21587 tonnes, pour une teneur moyenne en or de 10.89 gr /tonne de minerai . Le Conseil Municipal restera vigilant sur la remise en état du site et son devenir : clôture, plantation, pollution . Une des mines ne sera pas comblée ( 180 m de long, 100 m de large et une profondeur d'environ 10 m) remplie d'eau. Elle sera une réserve importante pour les sapeurs pompiers en cas d'incendie . Rappelons que ce site est une propriété privée (il appartient à la SMB) et qu'il est formellement interdit d'y pénétrer. |
Alignement mégalithique vers Fayat
« Pré avant Clédier »
Se situant dans « les fonds » et sur une propriété privée vous ne pourrez vous rendre à ces deux raretés sans demander une autorisation. Si nous en parlons ici c'est pour rappeler les us et coutumes de nos anciens. |
Ce mot « aurière » que l'on croit typiquement fiançais, ne figure pas dans le dictionnaire. Littré l'aborde par le biais agricole : Aurière : terme d'agriculture, fausse orthographe pour « orière », orière étant un bord de champ entouré de haies. C'est dans le dialecte limousin que nous trouvons la définition, l'aurière étant un lieu où l'on trouve de l'or. Nombreux sont les toponymes qui en dérivent : l'aunera, l'auria, la Lissaure (ruisseau) l'Aurence etc... En tous ces lieux on a jadis extrait de l'or ou capturé des pépites. Sur la Commune de Château-Chervix, dans la forêt de Fayat, il en subsiste une bonne centaine., se chevauchant, s'imbriquant, faisant penser à un champ de bataille avec ses cratères d'obus ou de bombes, le tout noyé dans une végétation plus ou moins dense. Beaucoup ont disparu lors de travaux d'aplanissement ou de plantations, notamment de résineux, mais il en est de presque intactes malgré les dégâts naturels dus à l'érosion. Depuis l'époque néolithique, les hommes s'intéressent à ces aurières et, parmi celles qui sont accessibles, on n'ose par assurer leur origine gauloise, gallo-romaine ou franque. Ce n'est pas pour sa richesse agricole que des villas se construisirent dans le secteur : Carovicus à Chervix, le Clos aux Boeufs de Traitrade, les Piques de Bord les Bessailles, mais pour l'OR. L'atelier de frappe mérovingien, la construction ou la reconstruction de l'abbaye de Chervix et de la grande tour du château confirment cette relative prospérité. La plupart des aurières, plus ou moins profondes, sont en forme d'entonnoir. Au fond, on cherchait le quartz du filon, soit pour fondre sur place ses pépites jaunes, soit pour l'extraire et le traiter ailleurs. Les « morts terrains » rejetés sur les bords de l'entonnoir vont créer bien des soucis. Entraînés par les eaux pluviales, ravinés, sans cesse remontés, on finira par trouver le moyen de les éliminer. De l'entonnoir part une tranchée d'évacuation des terrassements, surmontée de chaque côté d'un talus de halage avec chemin de crête, appelé en occitan « brauds cavaliers » par les bûcherons et les feuillardiers. On peut imaginer un attelage sur chaque talus, composé soit de chevaux, soit de bœufs ou même d'hommes, tirant une planche pour éliminer la terre gênante. Les aurières abandonnées, parce qu'envahies par l'eau, ou délaissées parce qu'on s'asphyxiait dans ces trous sans aération, fournissent encore de précieuses indications aux géologues et aux mineurs de l'époque industrielle. C'est ainsi que de 1928 à 1944, on exploita le minerai et on trouva de l'or à la Fagassière et plus près de nous en 1990 au Fau-Maridat. |