Réouverture de l'Eglise

 

Christine de Neuville

Maire de Vicq sur Breuilh

&

Le Conseil Municipal

 

Ont l’honneur de vous inviter à participer

à cette manifestation qui aura lieu le :

 

Samedi 13 décembre 2008

 

16 h :       Ouverture des portes

16 h 30    Concert pour 2 cristals et voix par l’Ensemble Hope

17 h 15    Pot de l’amitié

18 h         Messe solennelle de réouverture au Culte de l’Eglise St Martin,  

 

concélébrée par :

Le Père J.M. Bonin, Vicaire Episcopal de la Haute-Vienne Rurale

Le Père Barthélémy, Curé de la Paroisse St Jean Baptiste

 NOS REMERCIEMENTS

En premier lieu, nos remerciements vont à chacun d'entre vous qui a participé à la souscription que  nous avons lancée  avec la collaboration de  la fondation du Patrimoine.  Sans  votre aide la dynamique n'aurait pu être- engagée.

L'ensemble de la, collecte auprès des particuliers a rapporté 32 149 € ce qui est un des plus grand succès, en région Limousin, pour ce type d'opération.  Merci à vous d'avoir compris l'enjeu patrimonial de ces travaux : conserver pour nos enfants les traces du passé est  l'une de nos missions collectives. Nous  sommes particulièrement reconnaissants aux entreprises locales ASTIER,  HARDY  et  MACIEJOWSKI qui, les premières, ont soutenu  ce projet et  permis le lancement de cette souscription.

En deuxième lieu, nous remercions le Conseil Général, l'Etat et la Fondation du Patrimoine pour leur accompagne ment financier. Sans leur soutien le| budget  de  notre  commune  rurale n'aurait pu assumer ces investissements alors qu’il lui est déjà, si difficile de répondre aux besoins immédiats de sa population

En dernier lieu, nos remerciements vont aux professionnels qui ont œuvré sur ce chantier avec tant d'excellence. Le- maître, d'œuvre, Eric DELOUIS, les entreprises BLANCHON, SOPCZ, ATELIER DU VITRAIL et le restaurateur d'art Bruno TILMANT d'AUXY.

Grâce aux talents conjugués des uns, à la volonté politique des autres, le tout associé à la générosité de tant d'entre- vous, l’église- Saint Martin retrouve aujourd’hui  ses fonctions   de lieu cultuel et de  lieu culturel. Entrez, donc...

Christine de NEUVILLE

 

Le samedi 13 décembres, à 16 heures, nous allons rouvrir les portes de l’église de Vicq, après quatre ans de fermeture partielle et dix-huit mois de fermeture totale.

En effet, c'est dans la, matinée du 2 novembre 2003 que, nous avons trouvé la, partie supérieur du retable majeur du18ème (1723) en partie effondré dans la nef.

Dans un premier temps, nous avons cru a une fragilité de l'ensemble sculpté mais nous avons vite été détrompés. En fait, c'est la partie sud du chevet qui s'est affaissée, provocant  la chute de la partie supérieure du retable.

 

Juillet 2003 : mise en place de la toile du retable restauré par Bruno Tilmant d’Auxy.

 

Les expertises ont été longues.

Elles ont confirmé l'affaissement des fondations du chœur, et ont aussi décelé, également coté sud de l'édifice, une grande fragilité des murs avec des déformations et des fissures, pour certaines récentes.

Montés en petit moellon de  mauvaise  qualité  résistant mal à l'humidité les murs, malheureusement jointoyés en ciment depuis les années 30, ce qui empêche l'humidité de s'évacuer, se sont dangereusement vidés.

Les experts ont également suggéré une reprise des arases et un allégement de la, charpente. A l'intérieur, la voûte du chœur, également très fissurée, devait être entièrement reprise. Par ailleurs, compte tenu de l'ancienneté probable de l'édifice, la Direction Régionale des Affaires Culturelles a demandé un diagnostic archéologique.

 

HISTOIRE

La première mention de l'église Saint Martin se trouve dans Le cartulaire de L'abbaye de Solignac en date de 1071. Mais nous pouvons raisonnablement penser à une  fondation bien antérieure. D'une part, le village de Vicq est d'origine gallo-romaine, d'autre part Saint Martin,  la  titulature (le nom donné), est d'usage précoce entre Le 5ème et le 6ème siècle.

On distingue 2 étapes de construction. La partie de droite, romane, peut-être élevée entre le 12ème et le 13ème siècle, s'achevait à l'ouest par une porte monumentale supportant le docker. Cette partie a été fortement rehaussée et voûtée durant les 14ème et 15ème siècles.

Au début du 18ème siècle, l'église a été agrandie vers L'ouest, faisant disparaître la porte primitive, ce qui explique la présence centrale du clocher.

 

LA RECHERCHE ARCHEOLOGIQUE

L'Intérêt majeur de cette opération est la/ mise en évidence de tombes antérieures à l'édifice. Le fait que la tranchée de fondation de l’église  coupe certaines tombes dont l'orientation générale est complètement différente a celle de l'édifice, indique clairement l'absence de relation  entre l’église actuelle et ces inhumations.

On peut raisonnablement penser que ce premier état cimetièral est en relation avec un édifice plus ancien dont on pouvait soupçonner l'existence (village gallo-romain, titulature à  Saint  Martin ).

La fouille a dégagé trois temps d'inhumations: de simples creusements sépulcraux, des creusements avec dalles de couverture et des  inhumations  plus récentes en cercueil clouté dans les niveaux supérieurs.

 

On  peut imaginer un lieu de cuite modeste, qui se trouverait sous le chœur actuel, et autour duquel se seraient disposée

 

TRAVAUX EXTERIEURS

Mise. en place, d'un drainage, autour des contreforts Nord et Est et coulage d'une. coquille. de. béton au. niveau des fondations. Encastrements en profondeur dans le contrefort Est de tiges inox de renforcements.

Piochage en profondeur des joints des contreforts et des façades pour injection de coulis de. mortier dans les excavations, puis rejointoiement. Reprise partielle d'un contrefort.

Consolidation de la charpente avec reprise des poinçons par étriers. Réfection. des arases et pose de ceintures en béton.

Dépose de la couverture, et réfection a neuf.

 

TRAVAUX INTERIEURS

Apres dépose  des boiseries, vitrines, autel, les crépis et les enduits fissurés ont été pioches en profondeur.

 

Mise, aux normes des circuits électriques en encastrement.

 

Application, d'une première couche au. mortier de chaux suivie d'une couche de Finition.

 

Pose d'un vitrail translucide, dans la baie du chœur et réfection des autres vitraux.

Le  retable, en lui même reste à restaurer les étais ont été réduits mais demeurent.

 

COÛT & FINANCEMENT (VALEUR HT)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DECOUVERTES

 

Ce que nous avons découvert propos de l’église :

Les arases gardent les traces de l'histoire structurelle de l'église et montrent que son plafond fut d'abord plat puis voûté. Il est certain que cette voûte s'est effondrée au moins une fois, vraisemblablement trop lourde pour les murs et les contreforts d'origine. Cela conduisit à des mouvements encore visibles aujourd'hui et explique probablement le volume du contrefort sud qui est au moins 3 fois plus épais que tous les autres, il semble que la voûte de la dernière travée a, du être rebâtie, au moins une fois au, cours du 18ème siècle.

 

Ce que nous avons découvert dans l'église, :

Une niche.

Un chapiteau orné.

Des fresques des XIV/XVème  siècles de tonalité rouge et jaune. Les fresques sont présentes sur l'ensemble des murs du chœur mais ne sont réellement lisibles que sur le panneau sud où 6 m2 ont été laissés à, découvert. Le reste a été photographié et soigneusement recouvert.

Une double litre : une litre, est une bande noire, peinte en, hauteur sur le mur des églises, large d'environ 50 cm sur laquelle étaient représentées les Armoiries des seigneurs inhumés dans ce lieu. Aucune armoirie n'a été retrouvée.

Des fresques du début XVIIIème siècle de tonalité brune et bleue  qui étaient vraisemblablement  le décor accompagnant le retable. Elles étaient surtout présentes sur le mur nord, mais difficilement lisibles. Un petit échantillon, marqueur chronologique, a, été conservé.

 

Edition spéciale de la Vie à Vicq

 

 

Mur avant   et   Mur après réfection.          

Echafaudages extérieur et intérieur

VICQ-SUR-BREUILH

■ 200 donateurs pour la restauration de l'église

 

L'église romane recelait de véritables trésors

Le 30 juin 2005, la signature de la convention de souscription publi­que de la commune de Vicq-sur-Breuilh donnait le coup d'envoi de la campagne de souscription publique par appel au mécénat populaire et au mécénat d'entreprise pour la restauration de son église de fondation romane.

Pour ce faire, une campagne d'information, cofinancée par les entreprises SARL Maciejowski Services, SARL Astier Frères et SARL Hardy, fut mise sur pied avec l'aide des services de la fondation du patrimoine en Limousin.

Les objectifs fixés par la fondation à la commune étaient de collecter, a minima, 5 % du montant total des travaux grâce aux dons déductibles de l'impôt sur le revenu, et de mobiliser a minima 20 % des habitants.

Objectif atteint, puisque la collecte a atteint près de 11 % (soit 29.800 euros) du montant HT des travaux et ce ne sont pas moins de 22 % des habitants qui ont fait un don, soit 200 donateurs.

Forte de ce succès, la commune a pu réaliser près de 279.000 euros de travaux ! Les travaux terminés, la recherche archéologique a mis en évidence des tombes antérieures à l'édifice. Ce qui a été découvert dans l'église : une niche, un chapiteau orné et des fresques des XIV-XVe siècles de tonalité rouge et jaune. Les fresques sont présentes sur l'ensemble des murs du chœur. Ces fresques sont en train d'être restaurées par Bruno Tilmant d'Auxy, restaurateur d'art.

Le Populaire du Centre