Les Fouilles
       
 

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Le Retable Sinistré !

Dans la nuit du 2 au 3 novembre 2003 la partie supérieure du retable* est tombée, déchirant dans sa chute la toile récemment rénovée. En fait les dégâts sur le retable sont mineurs mais c'est l'église qui s'affaisse du coté droit et ce pour 2 raisons

 

> Le choeur est situé sur un terrain humide qui s'est rétracté sous l'effet de l'importante sécheresse de l'été dernier, ce qui a déséquilibré le  contrefort qui présente de nombreuses fissures.

 

On peut également noter que ce dernier est beaucoup plus important que ses voisins, ce qui prouve que le problème de fragilité du chœur ne date pas d'hier.

> En faisant l'expertise on s'est aperçu que tous les murs situés sur terrain humide se sont fortement dégradés. Dans les années 30 les joints ont été refaits en utilisant du ciment. L'eau, qui monte par capillarité, ne pouvant plus s'évacuer, s'est au fil du temps frayé un passage dans les pierres entraînant leur effritement. L'ensemble est donc devenu instable.

 

Aujourd'hui la partie basse du retable a été démontée mais le reste ne peut pas quitter son environnement, il sera donc restauré sur place. Des travaux d'urgence vont être entrepris pour dégager la baie et recréer un vitrail à l'arrière du chœur de façon à soulager la clé de voûte. Une cloison provisoire a été installée à hauteur de la petite porte, permettant ainsi aux bergers de retrouver leur crèche traditionnelle, et de poursuivre les offices en toute sécurité. Des devis de restauration et de consolidation de ce bâtiment communal sont à l'étude pour permettre d'établir un plan de financement. Les travaux seront longs et coûteux. En attendant, la rue Chaveau est interdite à la circulation automobile.

 

* le retable en bois massif sculpté, datant du début du 18ème siècle (1723), orne le chœur de l'église.

Eglise & Retable Sinistrés

 Les travaux de l'église

Dans le bulletin n°11 nous vous faisions part des travaux à entreprendre sur l'église. Les résultats d'expertise montrent qu'une tranche urgente s'impose. En effet le contrefort sud-est, le plus volumineux, présente des fissures et un tassement sur sa base. Il faut donc l'assainir et le renforcer, redonner une homogénéité structurelle aux maçonneries désorganisées par les fissures, consolider les appuis et certains assemblages de la charpente.

L'architecte propose donc de :

> mettre en place un drainage au pied des façades Nord et Est et redonner une bonne assise au contrefort, par la mise en place de micros pieux et de longrines en béton, au niveau des fondations.

> consolider le dessus des baies et remettre en place des maçonneries disjointes.

> réviser et compléter les assemblages défaillants de la charpente, consolider ses appuis par des chaînages en béton.

Ces travaux sont soumis à la réglementation sur l'archéologie préventive. Fin février, des fouilles vont donc être entreprises. Elles détermineront si les travaux peuvent se faire sans détruire une éventuelle richesse archéologique.

Appel au Mécénat

La municipalité de Vicq-sur-Breuilh lance une souscription.

Eglise en péril cherche mécènes.

 

L'église Saint-Martin est toujours « coupée en deux » par une cloison. Les travaux nécessaires à sa remise en état se montent à près de 500.000 €. Un appel aux dons est lancé.

Entre 400.000 et 500.000 €. Près du tiers du budget  d'investissement de la commune. Autant dire que Vicq-sur-Breuilh va avoir du mal à financer seule les travaux. A Vicq, les fissures de l'église sont toujours là et il ne reste d'un des vitraux que son souvenir : à sa place, un morceau de contreplaqué rappelle que la canicule est passée par là. A l'extérieur, ce sont les seuls signes témoignant que le chevet de l'église, construite au XIe siècle et agrandie au milieu du XVIIIe siècle, est en péril. A l'intérieur, l'église a « rétréci » de près d'un tiers. Une cloison isole la partie saine, construite sur du rocher, de la partie malade, sous laquelle les archéologues ont trouvé, en février, des sépultures.

Passée cette cloison, que le maire de Vicq, Christine Gérardin-Neuville, espère bien voir disparaître rapidement, l'étendue du désastre apparaît de façon bien plus évidente qu'à l'extérieur. Le contreplaqué, vu cette fois de l'intérieur, voisine avec les fissures du mur et un retable dont la toile est aux abonnés absents. Une toile qui venait juste d'être réinstallée — le Lions-Club Céladon avait financé sa remise en état — dans son cadre de bois.

L'église s'enfonce.

« Une expertise a été faite pour l'intérieur et l'extérieur. Il va falloir faire des reprises en sous-sol, des reprises de maçonnerie et alléger la charpente. Rien que pour le gros-œuvre, le montant des travaux se monte à 300.000 € et il y a toute la restauration intérieure, indique le maire. L'expertise confirme notre analyse. Le sol s'est rétracté sous l'effet de la chaleur. » Seulement, le département n'est pas classé victime de catastrophe naturelle. Pas d'aide à attendre, donc, de ce côté-là. L'église n'est pas classée monument historique. Et la com­mune, qui compte quelque 1.200 habitants, perçoit peu de taxe professionnelle. Seul financement concret, pour l'instant, celui du Conseil Général.

Alors, il y a la solution d'attendre. Mais Madame le Maire ne souhaite évidemment pas courir le risque que sous l'effet, par exemple, d'une autre canicule, tout s'effondre. Et puis, dit-elle, « plus on attendra pour faire les travaux, plus ça coûtera cher ». Alors, elle a pris la plume. Les habitants de Vicq-sur-Breuilh vont recevoir une lettre lançant une souscription. Chacun est invité à donner ce qu'il veut. « Les dons iront à 100 % sur les travaux de l'église », affirme Christine Gérardin-Neuville. Un appel aux dons lancé avec la Fondation du patrimoine qui pourrait financer une partie des travaux (ci-dessous). Une autre manière de sauvegarder un patrimoine qui appartient à tous.

 

Le cap des 5%

 

La Fondation du patrimoine financera une partie des travaux de l'église deVicq-sur-Breuilh, à condition que les fonds récoltés par le biais de la souscription atteignent au moins 5 % du montant des travaux. D'autres communes, comme Cussac, Beynac ou encore Pierre-Buffière, ont déjà expérimenté cette formule de mécénat populaire lancée par la Fondation.

« C'est un succès qui dépasse les attentes, affirme Jean-Claude Boisdevézy, président de la fondation. Nous avons actuellement onze opérations en cours et les gens donnent. Les planchers sont dépassés, et on se rend compte que des personnes qui ont quitté la commune donnent aussi. On a même vu en Corrèze des dons arriver de personnes qui travaillent aujourd'hui en Suisse ».

Chaque don, nominatif, ouvre droit à un crédit d'impôt à hauteur de 66 % pour les particuliers, de 60 % pour les entreprises. La Fondation du patrimoine apporte un complément de financement dès lors que le plancher de 5 % est atteint. Elle prend en charge la communication, dont les documents (bon de souscription, document explicatif...).

Concernant le financement du coût de la communication, le maire doit trouver des entreprises mécènes.

« Cette formule de mécénat populaire permet à des communes de boucler leur plan de financement. Le but est de rassembler largement autour d'un projet. Le patrimoine, ça concerne tout le monde »,

ajoute Jean-Claude Boisdevézy.

 

Contacts:

 Renseignements à la mairie de VICQ (05 55 00 61 03) ou à !a Fondation du patrimoine (05 55 08 17 52).

 

NATHALIE GOURSAUD

Une convention pour préserver le patrimoine

 

CONVENTION. De nombreux intervenant pour la signature.

Dernièrement avait lieu à la mairie de Vicq-sur-Breuilh la signature de la convention entre la commune et la Fondation du patrimoine, cette signature permettant de lancer la souscription pour la restauration de l'église. Pour cette occasion on notait la présence de M. Rock, secrétaire général de la préfecture de Région, M. Boidevésy, secrétaire délégué à la Fondation du Patrimoine, M. Nardot, président de la Communauté de com­munes, M. Dehnin, maire de Magnac-Bourg, du père Barthélémy Binia, curé de la paroisse, entourés des membres du conseil municipal et des présidents des associations de la commune.

Le maire Christine Girardin-Neuville fit un rappel historique des événements constatés dans l'église suite à la sécheresse de l'été 2003 ; elle rappela la difficulté financière dans laquelle se trouvait la commune pour faire face à ces dommages et au coût des réparations, et expliqua que grâce à la signature de la convention chacun pourra participer à la sauvegarde du monument. Elle remercia très vivement les entreprises Ma-ciejokwski, Astier frères et Hardy qui furent les premiers donateurs. M. Boidevésy présenta la Fondation du Patrimoine et fit un inventaire des réalisations qu'elle avait déjà parrainées avec succès pour le département ou la région.

Il remercia à son tour les entreprises locales pour l'impulsion initiale qu'elles donnaient par leur notoriété. Il informa que tous les dons proposés permettaient au souscripteur un crédit d'impôts substantiel et à terme que le financement que sa Fondation proposerait serait particulièrement sensible au nombre de personnes impliquées.

M. Rock fit part de son plaisir d'assister à cette signature. Il salua les maires de la Communauté des communes qu'il félicita pour leur dynamisme et les projets en cours. Il confirma la confiance et le sérieux que l'Etat accordait à la Fondation du Patrimoine.

La signature entre Christine Gerardin-Neuville et M. Boidevésy clôtura la cérémonie, au moment même où, hasard de l'instant, les cloches de l'église Saint Martin se mirent à sonner 19 heures. Chacun fut convié à fêter l'événement autour d'une coupe servie au premier marché des producteurs de pays de la saison. ■

La souscription pour l'église

Merci.

Déjà le 20 août nous avions atteint la somme minimale (10749 €) pour que l'État, par l'intermédiaire de la Fondation du Patrimoine, complète le financement. Merci en particulier aux foyers, entreprises ou association qui au 6 octobre, ont accepté de participer, Merci à ceux qui vont le faire.

Les dons vont de 10 à 1000 €. Chaque don, quelque soit la somme, est précieux car l'État complète en fonction de 2 critères :

- la somme recueillie

- le nombre de participants

Votre générosité nous permet de lancer sans crainte la première phase des travaux en sous sol pour restaurer cet élément essentiel du patrimoine historique de la commune.

Toute initiative permettant d'accompagner cet élan de générosité citoyenne sera la bienvenue. J'en profite pour vous annoncer 2 spectacles musicaux d'ici l'été 2006 au profit de la souscription (informations dans le prochain bulletin).

Christine Gérardin-Neuville

La souscription pour l'église, les subventions municipales : où en sommes nous?

> La souscription ? Elle avance ! Mal­gré le fait que nous soyons au 3/4 du temps écoulé (les souscriptions sont habituellement lancées pour un an) des participations continuent d'arri­ver. De petits dons en petits dons, nous atteignons aujourd'hui plus de 25 000 euros. C'est vraiment l'histoire des petits ruisseaux qui font les grandes rivières. Merci. Grâce à vous La Fon­dation du Patrimoine nous a d'ores et déjà accordé 32 000 euros supplémen­taires.

Évidemment l'investissement est beau­coup plus important, mais je suis sûre que nous arriverons à réunir les som­mes nécessaires, même si j'ignore en combien de temps. Le Conseil Général vient d'accepter de nous aider pour la prochaine tranche à hauteur de 45% et je ne désespère pas d'obtenir une aide substantielle de l'Etat au titre de la DGE

(Dotation Générale d'Équipement). Quelque chose est parfois difficile à saisir dans les gestions communales: nous ne pouvons pas nous servir des subventions que l'on nous donne pour faire ce que l'on veut. Certains d'entre vous m'ont suggéré d'utiliser un peu de l'argent de la rénovation du bourg. C'était une bonne idée mais c'est impossible. Les sommes que le Conseil Général, la Région ou l'Etat donnent pour certaines actions comme la réno­vation des bourgs, les adductions en eau potable, la voirie... ne peuvent ser­vir qu'à ce à quoi elles sont destinées. Sinon la commune doit les rendre.

Les sommes que nous obtenons cor­respondent à des dossiers d'investis­sement qui sont examinés précisément et dont l'exécution est contrôlée. Plus les taxes professionnelles d'une

commune sont faibles (ce qui est le cas de Vicq) plus elle est dépendante des subventions accordées pour ses projets. Nous ne lançons aucun pro­jet avant de nous être assurés qu'il soit significativement aidé. Et sur ce plan et sans exagération, je peux vous assurer que votre Conseil Municipal est depuis quelques années d'une grande effica­cité. Vous pourrez le constater à la bonne santé financière de la commune dans le bulletin de juillet avec la pré­sentation des comptes.

Pour en revenir à la souscription, il me semble que ce serait juste que vos noms restent dans la mémoire collec­tive. Nous réfléchissons à la meilleure manière de faire. Encore une fois, Merci à ceux qui ont participé, Merci à ceux qui vont le faire d'ici juillet.                           

 C. G. N  ■

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