Affiliations

Le Félibrige

 

 

 

 

 

 

Le Félibrige en quelques mots

Le Félibrige (en occitan : lou Felibrige selon la norme mistralienne ou lo Felibridge selon la norme normale) est une association qui a pour objectifs la sauvegarde, l’illustration et la promotion de la langue et de la culture spécifiques des pays d’oc par l’intermédiaire de la littérature, du théâtre, de la chanson, du cinéma... et tout particulièrement de l’enseignement et des médias.

Le Félibrige s’emploie aussi à faire connaître et reconnaître la culture d’oc auprès de l’opinion et des pouvoirs publics dans un esprit de complémentarité avec les autres cultures en prenant position par rapport à une politique de réelle décentralisation et de développement européen. Son action s’appuie principalement sur l’édition d’ouvrages et de périodiques ainsi que sur l’organisation d’assises, colloques, débats et manifestations diverses.

 Le nom Félibrige est dérivé du mot félibre (en provençal: felibre, selon la norme mistralienne ou la norme classique), terme remis à l'honneur par Mistral pour désigner un membre du Félibrige. Une femme est appelée félibresse (en provençal: felibresso selon la norme mistralienne ou felibressa selon la norme classique).

Félibrige est un nom propre qui désigne une organisation précise. Il convient de l'écrire avec un F majuscule, et non avec un f minuscule comme le font certains dictionnaires.

Le nom de félibre contient le mot libre qui signifie à la fois "livre" et "libre" en provençal, ce que l'on peut interpréter par l'esprit même du Félibrige : acquérir la liberté au travers de la culture, et en particulier de la littérature.

Le mot de félibre pourrait venir d'une erreur populaire: un cantique chanté "li revelacioun de sant Antòni" raconte les sept douleurs de la Vierge Marie. L'une de ces douleurs a été d'avoir perdu son fils qui était au temple "emé li Sefer, libre de la lèi" (= avec les Sefers = rouleaux, en Hébreu) livres de la loi. Comme la chanson se transmettait oralement, et que personne pour ainsi dire, ne connaissait le mot "Sefer", les gens auraient découpé les mots ainsi: "emé li sèt felibre de la lèi" = avec les sept "félibres" de la loi. Le mot félibre, né d'un quiproquo, était orné de mystère et de prestige. Car que pouvaient être ces sept félibres, sinon de grands sages ? Le Robert historique d'Alain Rey qualifie cette hypothèse de "fantaisiste".

Pour Le Robert historique, Mistral rattachait le mot félibre au bas latin fellibris, « nourrisson » (dérivé du latin fellare, « sucer »), partant de l'image ancienne qui fait des poètes les nourrissons des Muses.

 

Développement

Son action s'est appliquée au provençal dans un premier temps et s'est étendue très rapidement à l'ensemble des parlers d'oc, dès la fin du XIXe siècle.

Le Félibrige a été fondé le 21 mai 1854 au château de Font-Ségugne (commune de Châteauneuf-de-Gadagne, Vaucluse), sous le patronage de sainte Estelle, par sept jeunes poètes : Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Théodore Aubanel, Jean Brunet, Paul Giéra, Anselme Mathieu et Alphonse Tavan. La ville d'Avignon a, par ailleurs, donné à quelques uns de ses collèges et lycées les noms de ces poètes.

L'extension du Félibrige hors de Provence a été assurée par des écrivains tels que Michel Camélat et Simin Palay (Gascogne et Béarn), Albert Arnavielle, Justin Bessou, Jacques et Gabriel Azaïs et Achille Mir (Languedoc), Arsène Vermenouze (Auvergne), Joseph Roux (Limousin), Charles Maurras[1] et beaucoup d'autres...

Le Félibrige est devenu aujourd'hui une organisation de défense et de promotion de la langue et de la culture d'oc. Il lutte pour la reconnaissance de la diversité culturelle en France mais aussi pour le monde entier. Le Félibrige est aussi la seule organisation présente sur les 32 départements de langue d'oc, conjointement avec l'Institut d'Études Occitanes (IEO).

 

Organisation

Les sections régionales du Félibrige sont appelées maintenances (en occitan: mantenènço en norme mistralienne ou mantenenças en norme classique).

Le président porte le titre de capoulié (en norme mistralienne) ou capolier (en norme classique). Jacques Mouttet est l'actuel capoulié du Félibrige, XIVe successeur de Frédéric Mistral à la tête du mouvement, après Joseph Roumanille, Félix Gras, Pierre Devoluy, Valère Bernard, Joseph Fallen, Marius Jouveau, Frédéric Mistral neveu, Charles Rostaing, Elie Bachas, René Jouveau, Paul Roux, Paul Pons et Pierre Fabre.

Le congrès (assemblée générale) du Félibrige se déroule tour à tour dans une ville différente d'Occitanie, au moment de la fête de sainte Estelle (ou d'une date proche). C'est en général l'occasion de belles festivités publiques dans la ville d'accueil.

Normes graphiques au sein du Félibrige

Les deux normes graphiques majoritairement utilisées pour la langue d'oc moderne sont la graphie dite mistralienne ou moderne et la graphie dite alibertine ou occitane ou encore classique.

Concernant le Félibrige, celui-ci a adopté dès sa fondation, en 1854, la norme mistralienne, conçue par Joseph Roumanille et développée par Frédéric Mistral, d'où son nom. Cependant, dès le début de XXème siècle, fut proposée une autre norme graphique qui fut adoptée par une partie croissante du Félibrige au cours du XXe siècle (notamment à partir des années 1960, dans le Languedoc). Aujourd'hui, les félibres de la Maintenance de Provence du Félibrige continuent dans leur grande majorité à utiliser la norme mistralienne (ce qui revient à dire qu'en Provence, ceux qui utilisent la norme classique se retrouvent dans d'autres organisations culturelles que le Félibrige) alors même que dans les autres maintenances, c'est la norme alibertine (du nom de Louis Alibert) qui est majoritairement employée.

Il n'empêche que même si le Félibrige accepte en son sein ces deux normes linguistiques, il est moralement dépositaire de la norme mistralienne en ce qui concerne sa gestion et son développement.

 

LANGUE D’OC

La langue d’oc est une langue latine possédant plusieurs dialectes : l’auvergnat, le gascon, le languedocien, le limousin et le provençal. Elle est parlée sur l’ensemble du midi de la France ainsi que dans le Val d’Aran et dans les onze vallées du Piémont d’Italie. Elle est aujourd’hui enseignée de la maternelle à l’université et dans de nombreux pays étrangers. Elle est admise dans les examens.

 

FREDERIC MISTRAL (1830-1914)

 


          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Auteur de Mirèio (1859), de Calendau (1857)... et d’un dictionnaire provençal-français embrassant les divers dialectes de la langue d’oc moderne, Lou Tresor dóu Felibrige. En 1904 il reçut le Prix Nobel qu’il consacra à la fondation du Museon Arlaten. Son œuvre a été traduite dans une vingtaine de langues. La philosophie du Félibrige trouve sa source dans l’œuvre de Frédéric Mistral.

 

La Confédération Nationale des Groupes Folkloriques Français

 

Logo officiel de la Confédération

 

Historique

A son origine en 1935, la CONFEDERATION NATIONALE DES GROUPES FOLKLORIQUES FRANÇAIS (CNGFF) avait pour but de rassembler toutes les Associations, Groupes Folkloriques au sens noble du terme, soucieux de sauver de l'oubli, voire de la disparition, tout un pan de notre patrimoine : les arts, la culture et les traditions populaires sous toutes leurs formes.

        Devant l'ampleur de la tâche, la CNGFF a su se structurer au cours des années pour répondre à une représentation nationale des Arts et Traditions Populaires.

        Organisée en Fédérations qui couvrent tout le territoire français y compris les départements d'Outre-Mer, la CNGFF, reconnue d'utilité publique (Décret du 27 février 1987& paru au Journal Officiel le 05 Mars 1987), est l'organisation nationale la plus importante et également la plus représentative.

        Elle a en outre, l’agrément national du Ministère de l’Education Nationale (par arrêté du 24 Juillet 2000, B. O. N°32 du 14 Septembre 2000 & rectificatif du 15 janvier 2001, B. O. du 01 Février 2001) et l’agrément Jeunesse et Sport (Octobre 1951, paru au Journal Officiel N°42 du 29 Novembre 1951).

        Forte de plus de deux cents groupes, elle s'est dotée de moyens afin d'assurer non seulement la sauvegarde mais aussi la recherche et la connaissance des arts et traditions populaires.

           Grâce à son Conseil Scientifique, organisateur de stages et assises nationaux, la confédération a entrepris depuis plusieurs années un véritable travail de fond sur tout le territoire national, permettant la mise en oeuvre de recherches, l'archivage de ces données et la diffusion au grand public de ces trésors que sont nos cultures régionales. Ceci au moyen de son service informatique, de son fond de documentation ainsi que de sa photothèque.

           Aujourd'hui ,le but de la CONFEDERATION NATIONALE DES GROUPES FOLKLORIQUES FRANCAIS EST TRIPLE :
 

 

 Collecter

· les éléments qui font d'un terroir une entité culturelle : danses, chants, musiques, instruments, légendes, contes, costumes, patois, idiomes, traditions liées à toutes activités humaines, habitat, artisanat, outillage, etc...

Maintenir

· au niveau de l'association : costumes, chants, danses, expositions, conférences,

· au niveau de la CNGFF : archivage de toutes les données sur informatique.

Faire connaître

· au niveau national : organisation des stages et assises, apprentissage de techniques de danses, musiques, formation de cadres, mise en valeur de données, organisation et participation à des expositions nationales ou itinérantes (costumes, instruments de musique traditionnelle),

édition d'une revue nationale : "FOLKLORE DE FRANCE". La revue FOLKLORE de FRANCE est une revue trimestrielle éditée par la Confédération Nationale des Groupes Folkloriques Français (C.N.G.F.F.), Elle retrace la vie et le travail de recherche de nos associations par des reportages sur nos traditions, notre patrimoine, exposition etc... Prix de l’abonnement annuel pour 3 numéros (frais de port inclus) : France   : 20€ Etranger : 28 € Chèque à libeller au nom de « FOLKLORE de France » puis à retourner à Mr Claude Sarrail 92, Chemin Savit, 31100 Toulouse,

@mail : ffolklor@club-internet.fr

 

Notre photo : 1ère couverture de la revue « Folklore de France » Décembre 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

· édition du livre "COSTUMES DES TERROIRS DE FRANCE",

 

· édition d'un double CD "MUSIQUES DE NOS TERROIRS",

 

· édition du livre "INSTRUMENTS DE MUSIQUE DE NOS TERROIRS",

 

· photothèque du costume des Terroirs de France,

 

· ses services : jeune âge, patrimoine, musique traditionnelle, communication, fêtes et relations internationales,

 

· ses Fédérations : Alsace, Anjou/Poitou/Saintonge/Antilles, Aquitaine, Bretagne, Dauphiné/Savoie, Grande Bourgogne, Champagne/Ile de France/Lorraine/Franche Comté/Champagne/Flandres, Limousin//Marche, Méditerranée, Pyrénées,

 

son site Internet : www.france-folklore.com

 

son @mail : ffolklor@club-internet.fr